En 2025, la Société Générale vit une période charnière marquée par des enjeux sociaux et stratégiques cruciaux. Le comité d’entreprise (CSE) de la banque, véritable interface entre la direction et les salariés, s’affirme comme un acteur incontournable dans la défense des intérêts des employés, au moment où l’institution traverse des ajustements internes et des mutations importantes. Le rôle des représentants du personnel s’amplifie dans ce contexte, entre négociations salariales, réorganisations annoncées et pression sur les conditions de travail. Comprendre qui compose ce comité, quelles sont leurs missions, et comment ils interagissent avec la gouvernance, éclaire sur la dynamique sociale au cœur de cette grande entreprise bancaire, mais aussi sur les tensions qui agitent les forces syndicales telles que la CGT, la CFDT, la CFE-CGC, UNSA ou encore Forces Ouvrières. Dans un environnement concurrentiel où la Société Générale fait face à BNP Paribas et d’autres grands acteurs du secteur, la composition du comité d’entreprise revêt une importance stratégique, notamment à travers les décisions prises lors de l’Assemblée générale de mai 2025 et les débats sur la politique salariale et sociale. Ce dossier propose une exploration approfondie des membres du comité d’entreprise, de leurs profils, et des enjeux qu’ils portent au sein de la Société Générale.
Composition et rôles des membres du comité d’entreprise Société Générale en 2025
Le comité d’entreprise de la Société Générale rassemble une diversité de profils chargés de représenter les salariés dans les différentes instances internes. Au sein de cette structure, on retrouve des représentants élus par les employés, issus des principales organisations syndicales présentes dans l’entreprise : CFDT, CGT, CFE-CGC, Syndicat UNSA et Forces Ouvrières.
Les membres du comité exercent des fonctions essentielles, telles que l’examen des décisions économiques et sociales impactant les salariés, la défense des droits du personnel, ainsi que la proposition d’actions pour améliorer les conditions de travail. De plus, ils participent aux négociations des accords collectifs, notamment ceux relatifs aux augmentations salariales et au télétravail qui restent au cœur des préoccupations en 2025.
Parmi les principales missions des membres du CSE Société Générale :
- Veiller à la bonne application des droits sociaux, en lien avec la directive DSCG (Droit Social, Conditions de travail, et Gouvernance).
- Analyser les décisions de la direction générale, notamment en matière de réorganisations et de stratégie d’entreprise.
- Organiser les activités sociales et culturelles destinées aux salariés, une composante clé dans le maintien du bien-être au travail.
- Assurer un dialogue permanent entre la direction et le personnel, dans un climat souvent tendu entre les différentes parties prenantes.
Cette diversité d’acteurs et cette multiplicité de rôles illustrent combien le comité d’entreprise reste au cœur de la stratégie sociale de la Société Générale, dans un contexte où la pression sur l’emploi et les rémunérations reste forte.
| Organisation Syndicale | Nombre de Représentants au CSE | Principales Préoccupations 2025 |
|---|---|---|
| CFDT | 5 | Dialogue social, conditions de travail, télétravail |
| CGT | 6 | Rémunérations, emploi, défense des droits sociaux |
| CFE-CGC | 3 | Protection des cadres, évolution professionnelle |
| Syndicat UNSA | 2 | Formation, équilibre vie pro/perso |
| Forces Ouvrières | 3 | Sécurité de l’emploi, conditions de travail |
Pour un aperçu complet des membres du comité d’entreprise Société Générale en 2025, consultez le lien dédié : Composition du comité d’entreprise Société Générale 2025.

Influence de la gouvernance sur le comité d’entreprise et représentativité des salariés
Le comité d’entreprise Société Générale est étroitement lié aux mécanismes de gouvernance de l’entreprise, notamment à travers les membres élus du Conseil d’administration et leur lien direct avec les représentants du personnel. En 2025, cette dimension prend toute son importance au moment où la Société Générale procède à des renouvellements et nominations clés lors de son Assemblée générale du 20 mai.
Le Conseil d’administration, en collaboration avec le Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise, a proposé plusieurs changements dans la composition des administrateurs, avec un impact indirect sur le comité d’entreprise. Parmi ces propositions :
- Le remplacement de deux administratrices, dont Mme Lubomira Rochet, qui a démissionné en septembre 2024 pour rejoindre la banque de détail, et Mme Alexandra Schaapveld, dont le mandat est arrivé à terme.
- Le renouvellement de trois administrateurs, figure-clé comme M. William Connelly et M. Henri Poupart-Lafarge.
- L’arrivée d’administrateurs indépendants de renom, notamment Mme Ingrid-Helen Arnold, experte en systèmes d’information, et M. Olivier Klein, spécialiste de la banque de détail.
Ces mouvements traduisent l’importance de maintenir un conseil d’administration dynamique, capable de dialoguer efficacement avec le comité d’entreprise et de prendre en compte les questions essentielles du personnel. En matière de représentativité, le CSE joue un rôle critique puisqu’il est le porte-voix des salariés dans ces hauts conseils. C’est particulièrement vrai pour les élus issus de la CGT, qui défendent rigoureusement les intérêts des employés lors des débats sur les rémunérations et les conditions de travail. Johan Praud, élu CGT, se distingue par son engagement constant au sein du conseil d’administration, illustrant le pont entre le comité d’entreprise et la gouvernance.
| Nom | Rôle | Origine | Spécialité |
|---|---|---|---|
| Ingrid-Helen Arnold | Administratrice indépendante | Allemagne | Systèmes d’information, transformation numérique |
| Olivier Klein | Administrateur indépendant | France | Banque de détail, macroéconomie |
| Johan Praud | Représentant CGT au Conseil d’administration | France | Défense des salariés |
Cette collaboration entre différentes instances favorise un processus décisionnel plus équilibré où les préoccupations des salariés sont intégrées au cœur des stratégies de l’entreprise. Pour mieux comprendre ce fonctionnement, consultez l’article complet sur le rôle du comité d’entreprise à Société Générale.
Défis syndicaux et négociations sociales au cœur du Comité d’Entreprise SG
En 2025, la Société Générale traverse une période délicate sur le plan social. Le comité d’entreprise fait face à des tensions croissantes liées aux réorganisations internes et aux politiques salariales très discutées au sein de la banque. La CGT comme la CFDT, Forces Ouvrières et les autres syndicats expriment des positions fortes lors des négociations, qui tournent souvent autour de l’emploi, des augmentations collectives, et de la gestion du télétravail.
Les représentants syndicaux dénoncent notamment :
- Les réductions de postes conjointes à une politique salariale jugée restrictive par la direction.
- La gestion perçue comme opaque des rachats d’actions et des dividendes, contrastant avec les revendications salariales.
- Les augmentations notables accordées aux hauts dirigeants, alors que la majorité du personnel reste pénalisée.
- La procédure encadrée par le DSCG, pointant le décalage entre attentes salariales des employés et décisions stratégiques.
Une grève notable en mars 2025 a marqué la détermination des salariés à faire entendre leur voix. Ce mouvement a été suivi d’une réunion avec la direction qui, malgré quelques concessions, n’a pas totalement satisfait les revendications de l’intersyndicale. Le comité d’entreprise, à travers ses représentants syndicaux, reste vigilant sur le calendrier des futures réorganisations annoncées, notamment celles influencées par le cabinet McKinsey, source de nombreuses inquiétudes pour les emplois.
Ces discussions et manifestations rappellent l’importance centrale du comité d’entreprise dans la Société Générale, servant à la fois de bouclier et de trait d’union entre la direction et les équipes. Elles illustrent également les tensions récurrentes des banques face à des enjeux humains et financiers de grande ampleur.
| Syndicat | Position sur NAO (Négociations Annuelles Obligatoires) 2025 | Actions menées |
|---|---|---|
| CGT | Refus des propositions salariales, combat pour augmentation de 1500€/mois | Grève, pétition, mobilisation |
| CFDT | Dialogue, propositions pour télétravail encadré | Négociations, suivis consultatifs |
| Forces Ouvrières | Demande de maintien des emplois et conditions de travail | Actions de sensibilisation et revendications |
| CFE-CGC | Protection des cadres, évolution professionnelle conservée | Dialogues ciblés avec la direction |
| Syndicat UNSA | Soutien à la formation et l’équilibre vie pro/perso | Groupes de travail et échanges |
Pour suivre de près l’actualité sociale à la Société Générale et les revendications portées par le comité d’entreprise, un espace syndical dynamique est disponible sur le site officiel de la CGT de la Société Générale.
Assemblées générales 2025 : enjeux clés au cœur du comité d’entreprise
Chaque année, l’Assemblée générale (AG) des actionnaires de la Société Générale représente un moment fort pour la vie sociale de la banque. En 2025, l’AG qui s’est tenue au CNIT le 20 mai a concentré toute l’attention du comité d’entreprise et des salariés, notamment en raison des votes sur les résolutions portant sur la gouvernance et la rémunération des dirigeants.
Les salariés, qui détiennent près de 15% des droits de vote, constituent un poids significatif pour peser dans ces décisions. Lors de l’AG de 2024, le quorum avait été de 55%, soulignant l’enjeu majeur que représente le vote des employés. En 2025, une participation accrue pourrait représenter jusqu’à 30% des suffrages exprimés, renforçant ainsi la force du message des salariés.
Parmi les points sensibles :
- Le vote sur les mandats d’administrateurs, avec une opposition claire des syndicats sur plusieurs renouvellements.
- La rémunération des dirigeants, contestée en raison des écarts grandissants entre les salaires des hauts cadres et ceux du personnel.
- Les résolutions visant à augmenter la distribution des bénéfices aux actionnaires, parfois au détriment des investissements sociaux internes.
En 2025, le comité d’entreprise a appelé les salariés à voter en tenant compte de ces enjeux pour peser sur l’avenir social de l’établissement. Cette mobilisation illustre le lien étroit entre gouvernance d’entreprise et vie sociale, où le comité agit comme un levier déterminant pour faire entendre la voix du personnel.
| Résolution | Objet | Position Syndicale |
|---|---|---|
| Résolutions 1, 2, 4, 8, 13, 21, 22 | Résolutions techniques générales | Approbation sans objection |
| Résolutions 14 à 18 | Mandats d’administrateurs renouvellement/remplacement | Abstention générale |
| Résolution 20 | Plan de Médiation d’Actions Sociales (PMAS) | Soutien unanime |
| Résolutions 5, 6, 7, 9, 10, 11, 12 | Rémunérations des dirigeants | Vote contre recommandé |
| Résolutions 3 et 19 | Distribution des bénéfices aux actionnaires | Vote contre recommandé |
Cette stratégie lors de l’AG de 2025 a été relayée par le comité d’entreprise et ses représentants syndicaux pour renforcer la mobilisation sur les thèmes cruciaux de la justice sociale et de l’équité au sein de la Société Générale.

Les perspectives futures du Comité d’Entreprise et du dialogue social à la Société Générale
L’année 2025 marque un tournant dans le fonctionnement du comité d’entreprise de la Société Générale. En plus de son rôle traditionnel, ce dernier est appelé à jouer un rôle toujours plus actif dans la médiation entre la direction et les salariés.
Face aux mutations économiques, technologiques et sociales, il devra notamment :
- Renforcer le dialogue social autour des enjeux liés à l’intelligence artificielle et aux transformations numériques, notamment avec les expertises apportées par des administrateurs comme Ingrid-Helen Arnold.
- Promouvoir une politique plus équitable en matière de rémunération et d’emplois, en s’appuyant sur les positions revendicatives portées par les différentes organisations syndicales.
- Assurer une meilleure concertation sur les réorganisations internes pour limiter les suppressions de postes et maintenir un climat social apaisé.
- Développer les initiatives autour du bien-être au travail et des activités sociales, consolidant la mission initiale du comité d’entreprise.
Les liens entre gouvernance et comité d’entreprise devront se renforcer pour répondre à ces enjeux complexes. L’expérience de l’Assemblée générale de mai 2025 a montré à quel point une coordination active entre les différentes parties prenantes, gouvernance et représentants du personnel, pouvait produire des avancées concrètes pour l’entreprise et ses salariés.
Pour ceux qui souhaitent approfondir ces thématiques, des ressources complémentaires sont accessibles sur des plateformes spécialisées, notamment cet article détaillé sur le comité d’entreprise Société Générale en 2025.
Les prochaines étapes consisteront à accompagner la Société Générale dans sa transition numérique tout en garantissant l’équilibre entre croissance économique et respect des salariés. C’est un défi majeur qui pourrait servir d’exemple au secteur bancaire, notamment face à des concurrents comme BNP Paribas.
Qui sont les membres du comité d’entreprise de Société Générale en 2025 ?
Enjeux et priorités clés en 2025
Membres clés du comité d’entreprise
Dialogue social : évolution 2020 – 2025
Questions fréquentes sur le comité d’entreprise Société Générale 2025
- Quels syndicats sont représentés au comité d’entreprise de la Société Générale ?
Ce sont principalement la CFDT, la CGT, la CFE-CGC, le syndicat UNSA et Forces Ouvrières qui disposent de représentants élus dans le comité. - Comment le comité d’entreprise influence-t-il les décisions de la direction ?
Le CSE est une instance consultative qui permet aux représentants du personnel de négocier et d’informer les salariés sur les évolutions à venir, et de porter leurs revendications directement aux responsables de la banque. - Quels ont été les enjeux majeurs du comité d’entreprise en 2025 ?
Les défis principaux ont été les négociations salariales, la gestion des réorganisations et la défense des conditions de travail dans un contexte de pression économique forte. - Quelle est la relation entre le comité d’entreprise et la gouvernance de la Société Générale ?
Les représentants du personnel, notamment ceux issus de la CGT, siègent au Conseil d’administration, créant un lien direct entre dialogue social et décisions stratégiques. - Où trouver plus d’informations fiables sur le comité d’entreprise de la Société Générale ?
Des articles spécialisés et des publications internes sont régulièrement mis à jour, notamment sur le site Chasseur de Tête.